La Semaine Fédérale au jour le jour (1)

Lors des semaines fédérales, les cyclotouristes choissisent les itinéraires en fonction de la distance qu’ils veulent parcourir ou des sites à visiter. Ceux qui n’aiment pas rouler en gros peloton doivent éviter les heures de pointe et partir de bonne heure.

Semaine Fédérale de Cyclotourisme

9 heures, départ des cyclotouristes – SF 2005 d’Oloron-Sainte-Marie

Dès lors que l’on s’éloigne du point de départ les groupes s’étirent et s’amenuisent et il est beaucoup plus agréable de rouler, c’est encore plus vrai quand on aborde les difficultés comme la montée du col de Marie Blanque.

Semaine Fédérale de Cyclotourisme

Montée du col de Marie Blanque à partir de Bielle – SF 2005 d’Oloron-Sainte-Marie

Au col de Marie Blanque il faut se frayer un chemin pour passer entre les cyclos qui ont mis pied à terre pour une pause bien méritée.

Semaine Fédérale de Cyclotourisme

Les cyclos au col de Marie Blanque (1035m) – SF 2005 d’Oloron-Sainte-Marie

Une autre manière de pédaler tranquille, faire des détours hors itinéraires. C’est ce que nous faisions assez régulièrement pour aller voir un site qui nous intéressait où pour aller « cueillir » quelques cols supplémentaires à ajouter à notre collection.

Semaine Fédérale de Cyclotourisme

Montée vers le Cormet de Roselend (1698m), la chapelle du lac de Roselend
SF 1997 d’Albertville (scan de diapo)

Semaine Fédérale de Cyclotourisme

Col du Joly (1989m) avec une vue sur le Mont-Blanc
SF 1997 d’Albertville (scan de diapo)

Avec le Cyclo Bazouges

Ma passion pour le cyclotourisme est née à Bazouges, commune du sud de la Mayenne aujourd’hui fusionnée avec Château-Gontier. En 1980, nous prenions, Marie-Noëlle et moi, notre 1ère licence FFCT au « Cyclo-Bazouges », club que je venais de fonder avec l’aide de quelques amis. Très rapidement, j’ai été attiré vers les randonnées au long cours. J’ai eu la chance d’être accompagné par ma femme qui partageait cette passion. Je me souviens encore très bien de notre premier 400 km et du plaisir d’assister tout en pédalant au lever du soleil. Un moment de bonheur lorsque l’on vient de rouler toute la nuit.

Cyclo Bazouges

Henri, Joseph et Marie-Noëlle, à l’arrivée de leur premier brevet de 400 km
Pré-en-Pail en Mayenne  (diapo 1982)

En 2010, pour marquer le trentième anniversaire de leur club, vingt huit cyclotouristes du « Cyclo-Bazouges » ont rallié Cahors en 3 jours et 500 km à vélo. Le lendemain de leur arrivée et malgré le temps pluvieux, ils ont encore participé à la randonnée annuelle de « Cahors-CycloTourisme ». J’en ai profité pour faire quelques photos souvenirs.

Cyclo Bazouges

Au col de Crayssac, samedi 1er mai 2010

Cyclo Bazouges

Devant le château de Caïx, résidence d’été de la reine Margrethe II de Danemark

Cyclo Bazouges

Devant le pont Valentré de Cahors

Le dimanche matin, les plus courageux ont repris leurs vélos pour aller visiter Saint-Cirq-Lapopie. Notre rencontre s’est achevée autour d’une excellente table dans leur lieu de séjour.

Cyclo Bazouges

Jean-Louis devant Saint-Cirq-Lapopie

Pour les remercier de cette agréable visite, j’ai numérisé une centaine de photos des premières années du club. L’album de ces années 80 ainsi que celui du trait d’union Bazouges-Cahors peuvent être vus dans la « Galerie photos« 

Le Tour de France de mon enfance

Comme beaucoup de gamins je rêvais dans les années cinquante de faire un jour le Tour de France. Il est vrai que dans mon entourage on parlait beaucoup vélo.
J’habitais en Bretagne en face de la maison de Dédé, coureur cycliste amateur, et le dimanche, avec mon père, nous allions le voir courir, il m’arrivait parfois de suivre l’épreuve dans la voiture du « directeur de course ».
Pendant le Tour de France, j’étais chargé d’écouter Georges Briquet à la radio pour faire le compte-rendu de l’étape. Le soir, sur le pas de la porte, nous refaisions l’étape du jour, avec Dédé, mon père et quelques voisins.
Les champions de cette époque s’appelaient Coppi, Kubler, Koblet, Bobet, Anquetil, Gaul … sans oublier nos régionaux, Jean Malléjac et François Mahé.Dessin de Pellos, Miroir SprintDéjà à l’époque je rêvais d’imiter Charly Gaul, mon coureur préféré, et de franchir seul en tête les cols mythiques du Tour.
Une fois le Tour terminé, j’attendais avec impatience « le Miroir du Tour », édité par « Miroir Sprint », pour lire les faits marquants des étapes et surtout pour voir les photos des champions en pleine action. Je regrette aujourd’hui de n’avoir pas conservé ces revues.
Je n’ai eu mon premier « vélo de course » qu’à trente cinq ans. Depuis longtemps j’avais abandonné toute idée de compétition. Alors je me suis tourné tout naturellement vers le cyclotourisme, les randonnées au long cours et la « chasse aux cols » (je vous en parlerai plus tard). Pour autant, j’ai continué à m’intéresser au cyclisme professionnel et plus particulièrement au Tour.