Nyksund

Après Hoydal et son séchoir à morues, nous faisons un aller-retour d’une vingtaine de kilomètres par une route étroite et peu carrossable jusqu’au village de Nyksund situé au nord-ouest de l’île.

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Vesterålen, île de Langøya – route vers le village de Nyksund  (juin 2006)

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Vesterålen, île de Langøya – arrivée à Nyksund

A la première approche, ce village norvégien semble abandonné, difficile d’imaginer qu’il était au début du 20e siècle le 1er port de pêche des Vesterålen. Devenu trop petit pour accueillir les bateaux modernes, ce port est complètement abandonné en 1970 et devient pendant trois décennies un village fantôme.

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Vesterålen, île de Langøya – Nyksund

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Vesterålen, île de Langøya – Nyksund

Au début des années 2000, l’ancien village de pêcheurs a recommencé timidement à vivre en développant quelques activités touristiques. Lors de notre visite au tout début de juin 2006, nous n’avons cependant rencontré aucun touriste, seuls quelques ouvriers continuaient à remettre en état des bâtiments encore en mauvais état.

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Vesterålen, île de Langøya – Nyksund, secteur rénové

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Vesterålen, île de Langøya – Nyksund, bâtiments en cours de rénovation

Depuis notre visite, qui date de près de huit ans, le village a encore bien changé, si vous voulez vous rendre compte de ce qu’est devenu le bâtiment rouge complètement délabré, cliquez ICI.

Vesterålen, séchoir à morues

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Hinnøya, port de plaisance entre Harstad et Erviken   (mai 2006 21h53)

Après une nuit passée sur ce petit port de plaisance nous allons rester pendant plusieurs jours sur l’archipel des Vesterålen et des Lofoten passant d’une île à l’autre.

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Vesterålen, île de Langøya   séchoir à morues près de Hoydal

Sur l’île de Langøya nous rencontrons le premier séchoir à morues, c’est le plus grand que nous ayons vu durant notre séjour. Le séchage naturel à l’air est la plus ancienne méthode de conservation. Les morues éviscérées sont suspendues sur des treillages en bois. Pendant environ quatre mois, le vent et le soleil vont les dessècher jusqu’à ce qu’elles ressemblent à des morceaux de bois, ce qui leur a d’ailleurs valu leur nom norvégien de stokkfisk (bâton-poisson).
Les têtes de morues sont accrochées sur la partie basse du séchoir

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Vesterålen, île de Langøya   séchoir à morues près de Hoydal

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Vesterålen, île de Langøya   séchoir à morues près de Hoydal

Le pont du Diable

Après le pont Valentré et celui de la Madeleine, voici un autre qui selon la légende serait encore l’oeuvre du Diable. Il est situé à la fin des gorges de l’Hérault près de Saint-Guilhem-le-Désert.

Hérault, Pont-du-Diable

Le pont du Diable à Aniane, Hérault   (juin 2008)

Vieux de plus de mille ans et construit par les moines bénédictins, c’est un des plus anciens ponts romans de France. Ce pont doit son nom à une ancienne légende qui prétendait que le diable, déguisé en bouc noir, venait défaire chaque nuit ce que les moines construisaient durant la journée. Pour pouvoir achever l’ouvrage, Saint Guilhem passa un accord avec Satan qui s’engageait à terminer le pont en contre-partie de l’âme de la première créature qui passerait dessus. Lorsque la construction fut achevée, Guilhem sortit un os de sa poche et le lança de l’autre côté du pont. Le chien qui se tenait à ses côtés traversa le premier le pont. Dupé et dépité, le Diable se jeta dans les eaux de l’Hérault et y creusa le gouffre noir.