Vesterålen, séchoir à morues

Norvege

Hinnøya, port de plaisance entre Harstad et Erviken   (mai 2006 21h53)

Après une nuit passée sur ce petit port de plaisance nous allons rester pendant plusieurs jours sur l’archipel des Vesterålen et des Lofoten passant d’une île à l’autre.

Norvege

Vesterålen, île de Langøya   séchoir à morues près de Hoydal

Sur l’île de Langøya nous rencontrons le premier séchoir à morues, c’est le plus grand que nous ayons vu durant notre séjour. Le séchage naturel à l’air est la plus ancienne méthode de conservation. Les morues éviscérées sont suspendues sur des treillages en bois. Pendant environ quatre mois, le vent et le soleil vont les dessècher jusqu’à ce qu’elles ressemblent à des morceaux de bois, ce qui leur a d’ailleurs valu leur nom norvégien de stokkfisk (bâton-poisson).
Les têtes de morues sont accrochées sur la partie basse du séchoir

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Vesterålen, île de Langøya   séchoir à morues près de Hoydal

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Vesterålen, île de Langøya   séchoir à morues près de Hoydal

50 réflexions au sujet de « Vesterålen, séchoir à morues »

  1. Une technique ancestrale qui a fait ses preuves. C’est impressionnant ! Et celà reste ainsi pendant 4 mois, tu dis ? En tout cas on peut dire que c’est joli, à défaut sans doute d’être odorant ! Merci Joseph pour cette découverte… on a nos parcs à huîtres, ils ont leurs séchoirs à morues ! Bizh et amitiés à vous deux. (ça me fait penser aussi aux séchoirs à raisins que l’on voit en Crète entre autres !)

  2. Très intéressant! Et j’ai appris quelque chose : ici, on dit de quelqu’un qui est très maigre que c’est un « stoquefiche »…….. Traduction en marseillais du norvégien!
    Gros bisous Joseph!

  3. Au moins l’UE ne peut pas leur interdire de continuer à pratiquer les méthodes traditionnelles contrairement à ce qui a court ici !
    J’ai particulièrement apprécié la première photo, le ciel gris fait un beau contraste avec la lumière sur les bateaux. Passe un beau week-end
    Esclarmonde

    ps : je suis finalement retournée sur mon ancien blog (luniversdesclarmonde.eklablog.com) car mes visiteurs avaient trop de mal à me laisser des commentaires sur blogspot

  4. Je n’avais encore jamais vu ça ! Mais je ne distingue pas ce qui est accroché sous les morues; même en agrandissant…
    Il serait difficile de faire sécher quoi que ce soit ici en ce moment !
    Bonne fin de semaine.

  5. Oh, que de souvenirs ces deux photos me rappellent ! Nous aussi nous avons été impressionnés par ces séchoirs à morues ! Et l’odeur n’était pas désagréable du tout. Faut dire qu’elles n’étaient pas très fraîches. Nous avons vu aussi un hangar où étaient entreposés des palettes avec des centaines de morues séchées prêtes à partir vers le Sud surement. Ah, c’était un voyage exceptionnel ! Bisous.

  6. quel merveilleux voyage tu nous offres: un pays féérique ,qui inspire calme et sérénité et les habitants sont sûrement accueillants alors que le climat doit y être rude ;
    j’ai appris des choses sur les morues séchées.
    bravo pour ton blog
    amitiés

    Ps , je viens de corriger ton adresse ,tu vois je finirais par me débrouiller, merci

  7. Il est bien beau ton blog avec ces belles photos. Je ne suis jamais allée en NORVEGE mais mon mari oui. Il était routier. Il y a vraiment de belles choses à photographier dans le monde. C’est pour ça que l’on s’y prend de passion. Bon week end.

  8. Bonjour Joseph,

    J’aime beaucoup tes photos surtout la dernière. ici dans les années 60, on faisait sécher la morue comme ça en gaspésie, maintenant très peu le font. mais dis-moi,que fait-on avec les têtes?
    Pour l,arbre, cet été je vais le savoir certain et je le noterai pour vous tous,il se peut que ce soit un mélèze? Bonne journée Joseph

    1. Merci beaucoup,
      D’après mes recherches sur Internet et le guide bleu Hachette, l’essentiel des morues séchées est exporté vers l’Espagne, le Portugal et le Brésil pour préparer les nombreuses recettes de bacalhau. Les têtes de morues séchées sont exportées vers l’Afrique et principalement le Nigéria où elles sont bouillies avec des piments pour constituer un plat riche en protéines.

  9. Très coloré ce port de plaisance,ce qui le rend bien accueillant.Je découvre le séchage des morues que je ne connaissais pas du tout.Quatre mois de séchage en plein air,c’est long.Je suppose que les morues sont assez dures à manger.Que fait-on avec les têtes de morue?De la soupe? ?

    1. D’après mes recherches sur Internet et le guide bleu Hachette, l’essentiel des morues séchées est exporté vers l’Espagne, le Portugal et le Brésil pour préparer les nombreuses recettes de bacalhau. Les têtes de morues séchées sont exportées vers l’Afrique et principalement le Nigéria où elles sont bouillies avec des piments pour constituer un plat riche en protéines.

  10. Si je devais ne retenir qu’une photo, ce serait la première avec son ambiance si particulière.
    Bon dimanche. Marc de Metz.
    Merci pour ton commentaire sous les photos de Metz sous la neige, celle des hivers précédents.
    A bientôt.

  11. J’adore les couleurs de la première photo et je ne m’imaginais pas du tout comment on séchait les poissons, c’est très intéressant, merci pour le partage.
    Bon dimanche Joseph

  12. Merci de ce partage , Joseph, je ne connaissais pas l’existence de ce séchoir à morues .
    Que de connaissances nouvelles quand on aime voyager !
    Vous en avez vu du pays !
    Bon dimanche , ce matin, nous avions du soleil, cet après-midi, le ciel s’est obscurci et l’averse n’est pas loin.
    Amitiés de Bretagne .
    Michèle

  13. un pays que j’aimerais visiter…mais depuis le décès de mon époux je suis moins « courageuse »…j’ai atterri un jour ne juillet 1967 par brouillard dans le nord du pays mais n’ai pas vu grand chose…

  14. Un nouvel article très intéressant et comme toujours parfaitement « illustré ».
    Photographiquement ma préférence va à la seconde composition que je trouve parfaitement bien équilibrée.

  15. Spectaculaire ce séchoir à morues ! Mais les oiseaux ne sont pas tentés de venir se servir ?
    Je me posais la question pour les têtes , mais j’ai vu la réponse . Merci Joseph , j’en sais un peu plus ce soir .

  16. Bonjour,
    « les énormes buttes de déblais » ont été utilisées pour remblayer les mines d’uranium de Gétigné près de Clisson ; y’a plus rien et c’est ERAM qui a colonisé les terrains …
    J’ai vu avec plaisir ton reportage sur la Norvège. J’y suis déjà allé et suis passé par ces endroits … Les Vestéralen et les Lofoten … Un très bon souvenir …
    Merci d’être passé … Bonne journée … @+ Claude

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